Le Royaume-Uni est une destination d’études privilégiée. Il comporte trois nations : Angleterre, Pays de Galles et Écosse ainsi que l’Irlande du Nord et les îles britanniques, plus petites.
Chaque année, plus de 13 000 français choisissent d’y étudier, attirés par le goût de l’aventure, le souhait de devenir bilingue, l’image des Universités traditionnelles britanniques, le mode de vie et la culture ou simplement pour enrichir leur CV.
Peu d’heures de cours et beaucoup de travail personnel caractérisent l’organisation de l’enseignement supérieur britannique, avec des établissements ou des campus qui proposent toujours une multitude de clubs et sociétés regroupant des étudiants. Les étudiants doivent se montrer actifs dans les études et impliqués dans la vie associative.
Néanmoins, l’application du Brexit est venu modifier les conditions d’accueil des étudiants européens. Il convient de venir consulter régulièrement cette page et la rubrique « Brexit ».
Brexit : quels changements ?
Les droits de scolarité et les bourses
Les ressortissants de l’EEE et de Suisse et Turquie qui commencent un programme d’études ne peuvent plus demander d’aide auprès des agences de financement britanniques pour les frais de scolarité. Ils doivent contacter l’université ou l’établissement d’enseignement supérieur pour connaître le montant des nouveaux frais de scolarité applicables. On constate cependant que toutes les universités britanniques n’ont pas augmenté les droits de scolarité qui s’appliquent aux étudiants européens.
Comme les diplômes britanniques de l’enseignement supérieur valident des ECTS, ils permettent toujours de contribuer à leur reconnaissance dans les établissements de l’espace européen de l’enseignement supérieur mais cela ne laisse pas présager la teneur de la reconnaissance de l’université d’accueil. Comme pour les autres étudiants extérieurs, les acquis d’apprentissage sont soigneusement étudiés pour statuer sur l’admission dans un cursus universitaire.
Pour les Britanniques, ils doivent désormais passer par la procédure appelée « Études en France » s’ils souhaitent intégrer l’enseignement supérieur français : voir le site Campus France UK.
Le programme ERASMUS+ s’est arrêté pour le Royaume-Uni, mais les accords franco-britanniques entre établissements hors Erasmus+ se poursuivent. Ils permettent une mobilité ou des études partiellement au Royaume-Uni dans des conditions de reconnaissance et de finançabilité intéressantes mais sans la bourse Erasmus+.
Le visa n’est pas obligatoire pour une mobilité de moins de 6 mois. Entre 6 et 11 mois, un « short-term students » est mis en place pour les étudiants. Attention, le visa est obligatoire pour exercer une activité rémunérée. Il est accordé sur la base d’un système de points en fonction de priorités recherchées sur le territoire (secteur santé par exemple) ou de critères (montant de salaire, obtention d’une offre d’emploi, âge, niveau d’anglais B1 minimum). Il existe des visas spécifiques pour ceux qui ont un diplôme britannique mais aussi les startuppers, les sportifs par exemple ou les personnes ayant des compétences uniques à faire valoir : chercheurs, scientifiques, spécialistes en ingénierie ou dans le numériques.
Le passeport est devenu nécessaire.
Ces informations évolueront au fur et à mesure que des accords avec les états membres de l’UE seront signés. Mieux vaut se tenir informé…
Nouvelles relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni : les impacts du Brexit pour l’EESRI
EESRI (revue « État de l’enseignement supérieur de la recherche innovation en France »)
Le 1er janvier 2021 a marqué la fin de la période de transition au cours de laquelle le droit de l’Union continuait de s’appliquer au Royaume-Uni. La sortie du Royaume-Uni de l’UE a eu des conséquences majeures pour la coopération bilatérale en matière d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation :
- La libre circulation des personnes ayant pris fin, un nouveau régime migratoire est appliqué depuis le 1er janvier 2021 avec des conséquences pour les mobilités des étudiants et chercheurs. Les étudiants et chercheurs français désireux de séjourner au Royaume-Uni sont invités à s’informer sur les nouvelles dispositions mises en place par les autorités britanniques ;
- Les autorités britanniques ont annoncé que les étudiants français voulant étudier dans une université britannique (hors mobilité encadrée dans le cadre d’un partenariat de l’établissement d’origine et l’établissement britannique) doivent s’acquitter de frais de scolarité majorés applicables aux étudiants internationaux ;
- S’agissant de la participation du Royaume-Uni aux programmes de l’Union, le Royaume-Uni a annoncé de ne pas souhaiter participer à la nouvelle génération du programme Erasmus+ 2021-2027, en développant un système de mobilité sortante pour les étudiants britanniques : le programme Turing. L’accueil d’étudiants internationaux ne figure pas dans ce programme.
Pour plus d’informations sur les impacts du Brexit : brexit.gouv.fr (portail du Gouvernement).
Les diplômes d’enseignement supérieur au Royaume-Uni
- Higher National Certificate (HNC) en 1 an,
- Higher National Diploma (HND) en 2 ans,
- Foundation degree en 2 ans,
- Bachelor en 3 ou 4 ans,
- Master en 1 ou 2 ans, parfois en 4 ans,
- Doctor of Philosophy ou Higher Doctorate en 2 ou 3 ans.
L’enseignement peut adopter deux formes : universitaire ou technique supérieur.
Si le Royaume-Uni est un pays très sollicité par les étudiants étrangers, la langue anglaise, considérée comme une langue de communication internationale et le mode de vie sur les campus y sont pour beaucoup.
Les Universités sont nombreuses (environ 115) et de taille importante dans la plupart des cas. Elles regroupent généralement d’autres structures d’enseignement dont des « Colleges » notamment. Leur grande autonomie leur permet de décider des titres universitaires qu’elles délivrent et de fixer les dispositions applicables (règlement, conditions d’accès, frais d’inscription…). Lorsqu’elles préparent à des cursus orientés vers la recherche, elles offrent un large éventail d’études de 2nd et de 3ème cycles.
Les « Colleges » peuvent être de plusieurs types, universitaires ou non :
– « Colleges of Higher Education » : mêlant des formations générales et professionnelles sanctionnées par un diplôme universitaire,
– « Further Education Colleges » à visée professionnelle uniquement,
– « Adults Education Colleges » destinés aux personnes qui travaillent et souhaitent se former en même temps.
Enfin, il existe des Écoles spécialisées : en agriculture, art, musique et danse, théâtre…
Si la majorité des étudiants suit un cursus à temps plein (full time), ils peuvent aussi choisir d’étudier à temps partiel (part-time) ou à distance (on-line).
Le système britannique donne également la possibilité d’une “année sandwich“ permettant d’intercaler une année supplémentaire dans son cursus, sous forme d’un stage ou d’un emploi en entreprise, d’une année à l’étranger…
Tous les cycles d’enseignement supérieur opèrent une sélection à l’entrée, plus ou moins sévère selon les cursus et les établissements.
La durée des formations « undergraduate » : entre 1 et 4 ans
– Le « Higher National Certificate » (HNC) en 1 an ou le BTEC « Higher National Diploma » (HND) en 2 ans [« Scottish Qualification Authority » en Écosse] sont des formations professionnelles proposées dans de nombreuses disciplines : ingénierie, communication & médias, design, sports, musique… Elles permettent d’obtenir une qualification pour travailler et sont accessibles avec un A-level ou plusieurs GCSEs. Elles sont proposées dans des établissements ou dans les « Further Education Colleges ».
– Les « Foundation degrees » (FdA, FdSc, …) sont des formations professionnelles en 2 ans, généralement en alternance.
– Mais le diplôme de 1er cycle le plus courant reste le « Bachelor », il se prépare en 3 ans (parfois 4 ans). Il en existe de plusieurs types : Bachelor of Arts (BA), Bachelor of Sciences (BSc), mais aussi dans le domaine des sciences de l’ingénieur – Bachelor of Engineering (BEng ou BE) – du droit – Bachelor of Law (LLB) – du commerce – Bachelor of Commerce (BCom) – ou de l’enseignement – Bachelor of Education (BEd).
On distingue les « Honours degrees » des « Ordinary degrees ». Les premiers touchant un champ d’étude plus complexe ou plus abstrait, donnent lieu à des cours et examens plus nombreux. Ils sont signalés par l’ajout de « Hons » après le diminutif du diplôme (ex : BSc Hons).
On trouve aussi des Bachelors spécialisés (“single”), ainsi que des variantes : « joint honours degree » (bi-licence), « combined honours degree » (plusieurs matières dont une majeure, d’autres mineures).
Dans certaines Universités les étudiants doivent suivre une année préparatoire avant de commencer le cycle de Bachelor’s Degree. C’est le cas en arts et design, parfois médecine, sciences, ingénierie… L’année préparatoire en art peut d’ailleurs s’avérer très sélective et difficile d’accès.
En Ecosse, le cycle undergraduate dure généralement 4 ans et prépare au Bachelor (“honours degree”) ou – pour des raisons historiques et dans les Universités les plus anciennes – directement au Master (Master of Arts notamment).
L’Écosse dispose en effet d’un système éducatif assez différent du reste du Royaume-Uni. Souvent, les deux premières années permettent d’étudier plusieurs sujets (“subhonours”), puis l’étudiant choisit une spécialité les deux dernières années (“honours”).
Remarques :
Une « International foundation year » à l’Université permet de rattraper un niveau d’anglais insuffisant. Il faut bien se renseigner sur les tarifs, parfois très élevés (12.000 £ environ) et le type de public qu’elles accueillent. Elles ne sont généralement pas diplômantes.
Un étudiant peut également demander une inscription dans une Université britannique en qualité de « visiting student », comparable à une inscription en candidat libre. Il assistera aux cours mais ne passera pas les examens. Cela ne concerne cependant que le cycle undergraduate. La demande doit être faite directement auprès des Universités.
Les « Higher degrees » sont des Masters et des Doctorats (ainsi qu’un petit groupe de Bachelors d’un niveau équivalent, ayant conservé ce nom pour des raisons historiques).
– Le Master’s degree : correspond à un diplôme de 2ème cycle. Il se prépare généralement en un an, parfois deux, après un Bachelor obtenu avec de bons résultats (Master of Arts MA, Master of Sciences MSc,…) ou directement en 4 ans sans passer par le Bachelor (Master of Engineering).
Il comporte la rédaction d’un mémoire.
On distingue les « Masters of Philosophy » des autres Masters (à visée professionnelle ou de recherche). Le « Master of Philosophy » est d’un haut niveau de complexité, axé sur la recherche.
En Écosse, le Master of Engineering passe par une 5ème année d’études.
– Le 3ème cycle universitaire : Doctor of Philosophy ou Higher Doctorate. L’étudiant qui souhaite s’orienter vers la recherche en rédigeant un mémoire ou une thèse peut préparer un « Higher Degree by research ».
On distingue plusieurs Doctorats : le « Doctor of Philosophy » (PhD ou DPhil) – le terme Philosophie au sens grec, recouvre ici des champs assez vastes – le « Doctor of Letters » (DLitt) et le « Doctor of Sciences ».
Ils sanctionnent un ensemble de publications liées à une recherche de haut niveau, en 2 ou 3 ans. Ce titre est décerné par une Université en Droit, Sciences humaines, Sciences, Médecine, Musique et Théologie.
Le niveau de réussite de l’élève est qualifié soit par des classes (first class, upper second class, lower second class, third class) ou soit par des grades, sous forme de lettres associées à des pourcentages de réussite. Les évaluations sont passées en cours d’année, à la fin de chaque module.
Grades – % de réussite | Classes – Signification |
A : 70% ou plus | First class : Bien – Très bien, avec mention |
B : 60 à 69% | Upper second : Très satisfaisant – Bien |
C : 50 à 59% | Lower second : Satisfaisant ou un peu plus |
D : 40 à 49% | Third : Satisfaisant un peu juste |
Le système écossais repose sur une longue tradition d’enseignement public s’adressant à tous. Cela contraste avec l’Angleterre notamment et ses Universités très réputées mais très onéreuses, bien que la plupart soient publiques (il n’existe qu’une seule Université privée en Angleterre : Buckingham).
Ainsi les étudiants en Écosse « ne paient que » 1820 £ maximum de coûts de scolarité dans l’enseignement supérieur, le coût réel des études étant pris en charge par l’État écossais. Ce coût peut faire l’objet d’une demande de financement.
Si l’éducation s’est développée de manière relativement distincte c’est parce que l’Écosse a pu garder une autonomie politique significative à l’intérieur de l’Union.
L’Écosse propose en général plus de matières dans ses cursus (secondaires et supérieurs) pour diversifier les parcours, alors que dans le reste de l’Union les Universités enseignent moins de matières pour mieux les approfondir.
L’entrée à l’Université peut se faire à 17 ans, soit un an avant les autres nations, mais la plupart des étudiants y vont à 18 ans.
L’équivalent du Baccalauréat s’appelle le « SQA Higher » (appelé aussi Scottish Highers). SQA signifie : « Scottish Qualification Authority », l’autorité compétente en la matière. Les Universités écossaises requièrent en général 3 Highers, parfois 4, tous au dessus du niveau C, pour l’accès aux études supérieures. Pour les cas particuliers des études de médecine et médecine vétérinaire, 5 Highers peuvent être demandés, ainsi que la préparation d’Avanced Highers en 1 an avant de postuler (post Highers).
De manière générale la rentrée universitaire s’effectue à la mi-septembre, mais les étudiants étrangers rentrent souvent une semaine à l’avance : c’est ce que l’on appelle « the International Student Week ». Cette semaine est entièrement consacrée aux étudiants étrangers et à leur intégration, avec des réunions de présentation du fonctionnement du système universitaire écossais, de ses spécificités, des résultats attendus, un aperçu de la vie sur le campus, des sorties organisées…
Les diplômes d’enseignement supérieur :
Les « SQA Advanced Certificates et Diplomas » :
Les SQA Advanced Certificates permettent d’obtenir, dans le système écossais de crédits, 96 SCQF credit points et durent en général 1 an. On peut les trouver aussi sous la dénomination d’Advanced Higher Scottish Baccalaureate. Ils correspondent aux HNC britanniques.
Les SQA Advanced Diplomas permettent d’obtenir 240 SCQF credit points et durent en général 2 ans. Ils correspondent aux HND britanniques.
Le Bachelor degree, une appellation peu répandue :
Il peut être un Bachelor Ordinary degree, et s’obtient en 3 ans.
Ou être un Bachelor Honours degree – c’est le cas le plus fréquent – et s’obtient alors en 4 ans. Les deux premières années de Bachelor Honours permettent souvent d’étudier plusieurs sujets (subhonours), puis l’étudiant choisit une spécialité les deux dernières années (honours).
A noter qu’il existe certains examens de nature assez spécialisée qui permettent d’entrer directement en deuxième année (sous diverses conditions de filière, de niveau, d’acquis préalables, etc.).
Le Master degree :
Le Master degree se prépare généralement en 1 an (parfois 2 ans), post Bachelor Honours.
On trouve aussi à ce niveau deux autres types de diplômes, appelés Postgradute Diploma ou Postgradute Certificate, en 1 an et spécialisés.
Mais, particularité écossaise, il existe aussi des Masters degrees en 4 ans, directement accessibles après le secondaire avec l’équivalent du Baccalauréat. Ainsi certaines anciennes universités sont autorisées à délivrer ce diplôme particulier, le Master of Art (MA). C’est un diplôme de premier degré en lettres et sciences sociales, le premier diplôme universitaire donc dans ce type de filière.
Ces mêmes établissements peuvent aussi proposer des Masters of Science (MSc) ou des Masters of Engineering (MEng) en 5 ans post Bac.
Il s’agit d’universités fondées avant le XIX siècle : Aberdeen, Edimbourg, Glasgow et Saint Andrews.
Le Doctoral degree :
Il se prépare ou 3 ou 4 ans post Master (parfois en 2 ans).
De manière générale la rentrée universitaire s’effectue à la mi-septembre, mais les étudiants étrangers rentrent souvent une semaine à l’avance : c’est ce que l’on appelle « the International Student Week ». Cette semaine est entièrement consacrée aux étudiants étrangers et à leur intégration, avec des réunions de présentation du fonctionnement du système universitaire, de ses spécificités, des résultats attendus, un aperçu de la vie sur le campus, des sorties organisées…
Pour entrer dans l’enseignement supérieur, il y a une sélection à partir des résultats obtenus à la fin de l’enseignement secondaire. Les établissements fixent leurs conditions d’accès en terme de niveau de réussite aux A-Levels et définissent les matières qu’il faut avoir étudiées dans le secondaire. En fonction des établissements, il faut obtenir des résultats aux A-levels s’échelonnant de A à C.
Les candidats étrangers doivent aussi avoir une très bonne connaissance de la langue anglaise avant d’intégrer l’Université, c’est un un pré-requis indispensable (niveau B2 ou C1 minimum, variable selon les disciplines étudiées). La présentation d’un examen de langue (Cambridge Esol) ou d’un score linguistique obtenu à un test de langue (IELTS, TOEFL, éventuellement TOEIC) sera demandée à l’inscription. Intégrer une Université britannique n’a pas pour objectif de perfectionner un niveau linguistique, c’est au contraire un pré-requis indispensable.
Il faut aussi posséder un diplôme de fin d’études secondaires : le Baccalauréat pour la France. Certaines Universités peuvent également convoquer les candidats pour un examen supplémentaire (Oxford et Cambridge notamment) ou faire passer un test préalable à l’admission.
Attention donc : l’obtention du Baccalauréat ne donne pas automatiquement accès à l’admission dans une Université britannique.
Après le Bac, les demandes d’inscription en premier cycle dans les Universités et “Colleges of higher education” sont gérées par l’U.C.A.S. (Universities and Colleges Admissions Service).
Remarque : les candidats de plus de 21 ans qui entrent dans le 1er cycle et ceux de plus de 25 ans qui entrent dans le 2nd cycle sont considérés comme relevant de la formation continue (« mature students »). S’ils sont candidats pour une formation à temps partiel ou à distance, ils soumettent directement leur demande à l’université.
Il importe que le candidat à une inscription dans le système britannique prévoie le temps nécessaire, généralement plusieurs mois, à la préparation de son dossier de candidature et à l’élaboration de ses vœux.
La procédure UCAS est informatisée et suit des étapes bien définies :
– candidature pour 5 cursus maximum (à déposer à partir de septembre de l’année précédente),
– lettre de référence et lettre de candidature transmises via le site UCAS,
– réception des propositions conditionnelles de la part des établissements (février – mars),
– réponses de l’étudiant (ferme et « de sécurité ») aux propositions favorables reçues,
– après la réussite au Baccalauréat, transmission des notes,
– réception des offres définitives de la part des Universités.
On trouve le répertoire des formations classées par matières et leurs codes, nécessaires pour candidater, sur le site de l’UCAS.
Le dossier complet doit être retourné entre le 15 septembre et le 25 janvier (15 octobre pour Oxford, Cambridge, les études médicales). Il peut y avoir une certaine souplesse si des places sont disponibles.
Une deuxième vague d’inscriptions se clôture le 30 juin (phase « extra »). Quelques places peuvent également se libérer à partir du mois de juillet (phase « clearing »).
UCAS se charge des transmissions entre établissements et étudiants et informe les candidats des documents supplémentaires éventuels à fournir. C’est par le portail UCAS que l’on est tenu informé de la suite donnée à la candidature déposée (procédure de suivi nommée « track »).
Les informations détaillées sur cette procédure sont sur la page dédiée à la procédure UCAS.
Pour une admission après un Bac+2
Les étudiants possédant déjà une formation de type Bac+2 et qui voudraient intégrer un cycle de préparation au Bachelor’s Degree dans une Université ou un College doivent contacter UCAS pour candidater en 3ème année de Bachelor (année « top up »). Quel que soit le type d’établissement choisi, les candidats peuvent négocier au cas par cas les possibilités «d’équivalence» de leur diplôme, avec une ou deux premières années de préparation au Degree. Dans tous les cas, UCAS fournit un formulaire de candidature et des renseignements sur les modalités d’inscription.
Pour les études de spécialisation “Postgraduate“
Les demandes d’inscription se font directement auprès de l’Université ou du College, qui fournissent tous renseignements utiles sur les conditions d’admission et les modalités d’inscription : www.postgrad.com
Le futur étudiant devra prouver ses compétences en anglais au moyen d’un examen de langue ou d’un score linguistique : avec l’IELTS (International English Language Testing Service) avec une note de 6 / 6,5, le TOEFL (Test of English as a Foreign Language) avec un score de 80 à 100 pour la version internet ou un examen de Cambridge ESOL : Proficiency (CPE) ou Advanced English (CAE) grade C.
Plus de détails à la page « Diplômes et tests de langue » du site Euroguidance.
Depuis l’application des règles du Brexit en janvier 2021, les étudiants de l’UE sont soumis aux mêmes frais de scolarité que les étudiants internationaux. Toutefois, toutes les universités britanniques n’adoptent pas les mêmes conditions à ce sujet.
Les frais de scolarité des étudiants internationaux de premier cycle varient de 11 400 à 38 000 livres sterling. Le coût moyen est estimé à environ 22 200 £ par an, sachant que les études de premier cycle durent généralement trois ans en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, et quatre ans en Écosse.
Les frais de scolarité des étudiants internationaux post-Bachelor varient de 9 000 à 30 000 livres sterling. Le coût moyen est estimé à environ 17 109 £ par an.
De nombreux cours de 2ème cycle peuvent être suivis en une année d’études à temps plein, ce qui présente des avantages financiers et professionnels. Un programme de master suivi sur un an offre la possibilité d’entrer ou de revenir plus rapidement sur le marché du travail qu’un programme de master traditionnel de deux ans.
Les montants des droits de scolarité (tuition fees) sont indiqués sur les sites internet de chaque Université ; au sein d’une même Université, ils varient selon le programme choisi.
Consulter aussi : www.britishcouncil.fr
Les prêts pour étudiants britanniques constituent la partie essentielle de l’aide financière accordée par le Royaume-Uni mais ils ne sont plus accessibles aux européens depuis le Brexit.
Voir la rubrique spécifique sur le site de UCAS
Plus d’informations sur le financement de la scolarité (calcul du prêt, demande en ligne, …) sur le site gouvernemental.
En Écosse, le service qui gère l’aide financière pour les étudiants est le SAAS
Il existe quelques rares bourses pour financer les études au Royaume-Uni. Pour les rechercher : www.educationuk.org/global/articles/scholarships-financial-support
C’est principalement aux niveaux des 2ème et 3ème cycles que l’on trouve le plus d’aides financières. Par exemple, pour les études journalistiques, des bourses sont proposées à City University, London (MA in Newspaper Journalism), à Goldsmiths College, University of London (MA in Journalism) et à l’University of Sheffield (Journalism diversity fund).
Le British Council accorde également des aides spécifiques aux étudiants étrangers (bourse en droit « Entente cordiale », bourse de séjour scientifique de haut niveau…).
Des bourses sont proposées pour les études Postgraduate, contacter le Ministère de l’Éducation nationale, le Ministère des Affaires étrangères ou le British Council.
Le coût de la vie est relativement élevé au Royaume-Uni, en particulier à Londres, sachant que le logement compte pour environ 41% du budget.
Il faut prévoir un budget de 1000 €/mois en moyenne dans ce pays.
Selon le site gouvernemental britannique, les étudiants londoniens ont besoin d’un budget mensuel autour de 1 334 €, tandis que 1023€ en dehors de Londres peuvent suffire.
En cas de départ pour étudier au Royaume-Uni, on peut opter pour un logement en chambre universitaire (Student hall). Dès l’acceptation de son dossier par une Université, s’adresser à son « Accomodation Office ».
Mais attention, à Londres les frais de logement sont particulièrement élevés. Pour une chambre en cité universitaire à la City university of London par exemple, compter de 790 à 1350 € par mois (petit déjeuner et diner inclus ou non selon le cas). A Liverpool compter plutôt autour de 470 € (sans repas).
On peut également contacter le « British Universities Accomodation Consortium », groupement d’Universités qui louent leurs chambres pendant les vacances, mais parfois aussi à l’année.
En dehors des Universités, il reste la possibilité de trouver une chambre dans un « Hostel » ou un foyer (YMCA).
Louer une chambre en ville ou chez l’habitant coûte relativement cher, la colocation peut permettre de diminuer un peu les frais (Flatshare / Houseshare). Cette solution est très courante.
Pour une recherche de location, il est possible de réserver d’abord dans un Bed & Breakfast (B&B), une Auberge de jeunesse (Youth hostel), puis faire ses recherches sur place.
On peut également consulter les sites internet de petites annonces, lire les pages annonces de la presse locale – dans les grandes villes, lire “Loot” : www.loot.com
Le service logement du Centre Charles Péguy à Londres : www.centrecharlespeguy.com
Une plateforme gratuite d’offres en ligne : www.mystudenthalls.com
Le Royaume-Uni est le royaume des “petits boulots”, pratique très courante chez les jeunes. En Écosse, il est possible de travailler à partir du moment où l’on étudie au moins un semestre (jusqu’à 20h/sem – 40h pendant les vacances).
Un visa est obligatoire pour travailler sur le sol britannique. On ne connaît pas encore les conditions pour les étudiants européens inscrits au Royaume-Uni.
On peut s’adresser au « Career service » de l’Université, consulter les journaux locaux et leur site internet, les Agences pour l’emploi ou prospecter par soi-même auprès des restaurants ou commerces locaux.
A partir du Bachelor, les étudiants peuvent demander à prolonger leur séjour pour travailler sur place.
Des sites utiles : www.pole-emploi-international.fr – www.gov.uk _ www.ukba.homeoffice.gov.uk – www.agencycentral.co.uk – www.jobs.ac.uk
Emplois qualifiés : www.french-selection.co.uk
Hôtellerie-restauration : www.leisurejobs.com – www.hoteljobswop.com
Petits boulots : www.nannyjob.co.uk – www.e4s.co.uk – www.seasonworkers.com – www.jobcenterplus.co.uk – www.jobsite.co.uk – www.jobserve.com – www.jobsearch.co.uk – www.adecco.co.uk – www.candidate.manpower.com – www.nya.org.uk
Autre site : www.wikijob.co.uk
En cas d’études dans un cadre institutionnel ou en “free mover”, on trouve les informations sur la couverture sociale sur le site de l’Assurance maladie : www.ameli.fr.
Les étudiants commençant leurs études au Royaume-Uni après le 31 décembre 2020, entrent dans le cadre de l’accord de commerce et de coopération. Celui-ci prévoit des dispositions en matière de prise en charge des soins de santé des étudiants. Il est ainsi possible de continuer à utiliser sa Carte européenne d’assurance maladie.
Dans le cadre de leur demande de titre de séjour de plus de 6 mois, les étudiants devront payer une surcharge pour accéder aux soins de santé du NHS (National Health Service). Cette surcharge pourra leur être remboursée sur demande.
(Source : www.brexit.gouv.fr)
Pour trouver un séjour linguistique dans un pays étranger, il est nécessaire de déterminer certains critères : durée du séjour, budget alloué, pays concerné et objectif poursuivi (vivre une expérience internationale, avancer dans les études, vivre en famille, améliorer son niveau d’anglais…). Cela permettra de définir le type de séjour à rechercher : séjour en famille, cours particuliers, cours collectifs, cours donnant une certification de langue, cours de culture générale, cours de langue spécialisée….
Afin de tirer bénéfice du séjour et d’apprendre à s’exprimer en anglais, on conseille plutôt de s’immerger dans un séjour accueillant des jeunes internationaux ou d’être hébergé en famille d’accueil sans autre hôte français.
Dans les rubriques suivantes, des pistes pour vous aider dans vos recherches.
Pour la recherche d’un séjour linguistique proposé par un organisme français et labellisé : www.unosel.com – www.loffice.org
Voir aussi : www.bbc.co.uk
On peut utiliser le moteur de recherche de www.educationuk.org (« English language courses ») ou de www.englishuk.com
Le British Council accrédite les organismes offrant quelques garanties, cela peut aider à orienter ses recherches parmi la multitude d’organismes existants : www.britishcouncil.fr (rechercher les Centres accrédités).
Voir aussi : www.centrecharlespeguy.com
- Les principaux tests et Certificats de langue anglaise
ANGLAIS GENERAL
Les examens d’anglais de ESOL Cambridge :
Key English Test KET (niveau A2) – Preliminary English Test PET (niveau B1) – First Certificate in English FCE (niveau B2) – Certificate in Advanced English CAE (niveau C1) – Certificate of Proficiency in English CPE (niveau C2). L’obtention du CAE ou du CPE dispensent généralement des tests d’entrée dans les Universités anglaises car ils attestent du niveau de langue requis.
ANGLAIS ACADÉMIQUE :
Les tests suivants sont très souvent demandés dans le monde entier pour intégrer un cursus d’études supérieures enseignées en anglais : L’IELTS (International English Language Testing System) – Le TOEFL (Test Of English as a Foreign Language).
ANGLAIS POUR POURSUIVRE DES ÉTUDES :
Les diplômes de l’Association of Recognised English Language Services (ARELS).
ANGLAIS PROFESSIONNEL :
BULATS (Business Language Testing Service) – BEC (Business English Certificate) niveaux B1 ; B2, C1 – ILEC (International Legal English Certificate) : anglais juridique, niveaux B2 ou C1 – ICFE (International Certificate in Financial English) : anglais de la finance – TOEIC (Test Of English for International Communication).
- Les Certificats de l’Université de Londres
Le British Institute Certificate in French and English Translation – Le British Institute Diploma in French and English Translation – Le Certificat pratique d’anglais commercial – Le diplôme d’anglais professionnel : pour les élèves des Grandes écoles.
- Le Diplôme de compétence en langue (DCL)
- Les Diplômes de la Chambre de commerce franco-britannique
Le Diploma in Business English : anglais commercial – Le Diploma in English for Travel and Tourism : professionnels du tourisme – Le Certificat in English for Business Communication – Le Business English Skills Test : anglais des affaires.
- Les Diplômes de l’University of London in Paris (ex « Institut britannique »).
- Autres informations sur les tests et diplômes de langues : http://www.euroguidance-france.org/europe-mode-demploi/les-langues-en-europe/les-tests-et-les-diplomes-de-langues
- Le British Council : www.britishcouncil.org et www.educationuk.org
- Comparer les conditions d’enseignement par spécialité : www.unistats.com
- L’Ambassade de France à Londres : www.ambafrance-uk.org
- En lien avec l’Ambassade de Grande-Bretagne : www.gov.uk/government/world/france
- Association pour la recherche dans l’enseignement supérieur (Society for Research Into Higher Education) : www.srhe.ac.uk
- Association des professeurs d’Université : www.ucu.org.uk
- Eurodesk : www.eurodesk-france.org
- Agence nationale de la jeunesse – National Youth Agency : www.nya.org.uk
- Maison des étudiants internationaux : www.ish.org.uk
- Careers Europe d’Aspire-International – the UK Euroguidance Centre : Careers Europe
- Enseignement supérieur au Pays de Galles – Universities Wales : www.uniswales.ac.uk
- Universités en Écosse : www.universities-scotland.ac.uk
- Universités au Royaume-Uni : www.universitiesuk.ac.uk
- Bureau pour un accès à l’enseignement supérieur équitable : www.officeforstudents.org.uk
- Agence d’assurance qualité pour l’enseignement supérieur : www.qaa.ac.uk
- Pôle emploi – Espace emploi international : www.pole-emploi-international.fr
- Chambre de commerce et d’industrie franco-britannique : www.francobritishchambers.com
- Centre Charles Péguy : www.centrecharlespeguy.com
- Office de tourisme britannique : www.visitbritain.fr
Julie, 18 ans inscrite en 1ère année de Bachelor “European studies” à King’s College, Londres
“J’ai préparé ma candidature en octobre de l’année de terminale pour le Royaume-Uni mais c’était assez tard. Il vaut mieux s’y prendre avant, en 1ère par exemple. J’ai rédigé ma lettre de candidature en une journée, en anglais, un peu comme une lettre de motivation mais en parlant de moi, de mes expériences y compris en dehors du lycée. Au Royaume-Uni, il faut s’affranchir, oser y aller si on peut dire.
J’ai demandé à mon professeur principal (de sciences économiques) de rédiger la lettre de référence et je l’ai traduite en anglais. C’est lui qui a indiqué mes notes prédictives dans le dossier UCAS, moi je n’y avais pas accès. Sur le site de King’s, il y a une rubrique qui donne les correspondances entre les scores requis aux A-Levels et les résultats au Bac français. Pour attester mon niveau en anglais, il me fallait obtenir 7 minimum au test IELTS et j’ai eu 7,5. J’avais un bon niveau d’anglais et j’étais inscrite en section européenne. Les autres étudiants français ici viennent plutôt d’une filière OIB ou ont une expérience internationale. J’ai obtenu une offre conditionnelle de King’s College vers le mois de février. Je l’ai acceptée et confirmée après les résultats du bac ES que j’ai obtenu avec mention TB.
Sinon, ce qui est surprenant dans les cours, c’est qu’il y a peu d’heures (9h dans ma filière) mais il faut être très autonome. Le cours commence par une “lecture” qui est une introduction suivi de “séminaires” qu’il faut préparer et venir alimenter par des lectures d’articles afin de pouvoir en discuter tous ensemble.
Ce qu’il y a de bien aussi ici, c’est la multitude d’associations et de clubs de toutes sortes qu’on peut fréquenter, académiques, culturels, sportifs… il y a toujours quelque chose à faire, on est toujours occupé. Le moins bien ? la nourriture peut-être…
Pour le budget, il faut compter entre 400 et 600 £ par mois – cela varie beaucoup suivant les étudiants – plus le coût du logement : 195 £ par semaine (comporte aussi le petit déjeuner et le repas du soir), c’est surtout le transport qui est cher à Londres. Moi je viens à pied mais j’ai une amie qui paie 86 £ par mois pour la carte de transport 2 zones.
J’envisage de rester ici jusqu’au Bachelor prévu sur 4 ans car il comporte une année de césure en France et pour la suite des études, je ferai un Master mais je ne sais pas encore lequel et où… on verra, j’ai encore un peu de temps pour y réfléchir !”
Des informations sur le système éducatif britannique et des filières de formation
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