Erasmus +, le programme de formation européen
Le programme Erasmus + propose des solutions de formation à travers toute l’Europe. Découvrons ce dispositif d’émancipation à l’étranger.
Dans Minute Papillon !, Sidonie Bonnec cherche des perspectives pour aider les jeunes en quête de formation et ce malgré la crise sanitaire. Sébastien Thierry est le directeur adjoint d’Erasmus + France. Il nous détaille ce dispositif de formation et d’opportunités européen
Erasmus kézako ?
Comme le rappelle Sébastien Thierry : « Erasmus, c’est beaucoup plus que l’enseignement supérieur à la façon du film l’Auberge espagnol ».
Le programme Erasmus + accueille également des apprentis, des lycéens ou des enseignants et il permet de faire des échanges avec de nombreux pays d’Europe. D’ailleurs, la majorité des mobilités effectuées dans le cadre d’Erasmus + actuellement sont des mobilités de stages et non plus des mobilités d’études.
Erasmus + est un moyen d’acquérir de nouvelles compétences. Évidemment, les compétences linguistiques sont au cœur du dispositif puisque les participants rejoignent un pays étranger. « On y découvre des compétences métiers » ajoute Sébastien Thierry insistant sur la transmission d’un savoir-faire.
Enfin, les compétences qui sont développées dans un programme comme Erasmus + sont transversales. La capacité à s’adapter à un nouvel environnement, une nouvelle ville ou une nouvelle culture est par exemple un point fort qu’on retrouve auprès des membres du programme Erasmus +.
L’exemple de Florèle
Florèle est une jeune femme de 25 ans qui a une formation de graphiste.
N’ayant pas trouvé d’emploi en France, elle se tourne vers la mission locale de sa ville, la Roche-sur-Yon. Elle s’est vue proposée un stage de six mois au Portugal, mais aussi une bourse pour contribuer à ses frais de logement et de vie durant son séjour.
Au terme de son stage, l’entreprise portugaise a proposé de garder Florèle et de l’embaucher. La jeune fille a accepté cette offre et vit désormais au Portugal où elle a pu effectuer ses premiers pas de salariée.
Selon Sébastien Thierry, cet exemple est aussi la preuve que les échanges du programme Erasmus + sont encore aujourd’hui possibles, malgré la crise sanitaire.