Le Canada est le 2ème plus grand pays au monde par sa superficie, il comporte six fuseaux horaires !
C’est une fédération de dix provinces et trois territoires dont la capitale est Ottawa.
Il possède deux langues officielles : l’anglais et le français, et l’on trouve des francophones d’est en ouest du pays (24%), dont 7 millions au Québec et 700 000 en Ontario.
Le Canada a une économie saine et en développement et attire de nombreux étrangers pour y travailler ou pour étudier. On dénombre 150 000 Français au Canada, dont 110 000 au Québec, province qui a bâti de nombreux accords et partenariats avec la France et avec qui les relations sont diversifiées –linguistiques, culturelles, économiques, éducatives- et très qualitatives, reposant sur des liens solidement ancrés.
Le Canada, c’est enfin la possibilité d’étudier en français, en anglais, voire dans les deux langues, de s’immerger progressivement dans la langue de Shakespeare.
La recherche est très développée notamment dans les domaines de la médecine, la biologie, les technologies de l’information et des communications, l’agriculture, les pêches et la foresterie, les sciences de la terre et de l’environnement ainsi que l’économie.
Replay de la visioconférence du 10 décembre 2020 réalisée par le réseau Euroguidance en partenariat avec l’Université de Laval et le CEGEP de Chicoutimi
Les diplômes d’enseignement supérieur au Canada
- Associate degree en 2 ans,
- DEC pré-universitaire en 2 ans (Québec),
- DEC Technique en 3 ans (Québec),
- Bachelor’s degree en 4 ans,
- Baccalauréat en 3 ans (Québec),
- Master en 1 ou 2 ans,
- Doctorat ou PhD en 4 ans minimum.
Le Canada anglophone fonctionne plus ou moins sur le modèle des USA.
Le système d’enseignement supérieur est composé d’un premier cycle appelé Undergraduate, puis d’un second cycle appelé Graduate.
Le cycle Undergraduate comprend des formations courtes et professionnalisées : on peut ainsi préparer en 1 an un Certificate dans un College, ou en 2 ans un Diploma, dans un College ou un Institut de technologie. Mais il comprend aussi des formations plus longues, en 4 ans : Bachelors dans Colleges, Universités ou Instituts de technologie.
Le cycle Graduate quant à lui, proposé par les Universités, débouche sur le Master (préparé en 1 ou 2 ans), puis sur le Doctorat (PhD en 4 ans minimum).
Les atouts du système éducatif canadien résident dans un fin équilibre entre de la souplesse et de la rigueur. On trouve ainsi des passerelles possibles et des changements d’orientation en cours d’études.
Les différents établissements
On trouve 96 Universités publiques au Canada. Il existe aussi bien des petites Universités que de très grosses structures. Les campus universitaires possèdent des équipements de pointe et des services efficaces à disposition des étudiants, qui évoluent dans un environnement multiculturel et international, avec plus de 100 000 étudiants étrangers sur l’ensemble du territoire. On peut préparer dans les Universités, des Bachelors, des Masters et des PhD.
Les Institutes of technology proposent des spécialisations dans les sciences et la technologie au niveau Undergraduate seulement.
Les Colleges sont des établissements de petite taille. Ils dispensent des enseignements plus pratiques, avec une admission moins sélective et des coûts d’études moins élevés que dans les Universités. Il y a peu d’étudiants par groupe classe, avec une approche pédagogique conviviale, un soutien important en dehors des heures de cours, des rencontres avec les enseignants et des centres d’aide dédiés.
Outre les Certificates et les Diplomas, les Colleges proposent des Transfer programs qui peuvent permettre de rejoindre une Université en troisième année de Bachelor (cursus 2+2, soit deux années de College et deux années d’Université, pour obtenir le Bachelor).
Les différentes formations proposées au Canada figurent sur le site www.educanada.ca
Il est également possible d’effectuer des recherches à partir du site www.studyincanada.com
A noter que les cours sont organisés en semestres et qu’il est souvent possible de commencer une formation au semestre d’hiver (janvier/février), ou au semestre d’été (mai), mais la plupart des formations cependant commencent au semestre d’automne (fin août/septembre).
Le Québec a une organisation particulière, différente du Canada anglophone.
Les CEGEPs :
Après la fin de l’enseignement secondaire, à 17 ans, tous les étudiants du Québec qui veulent poursuivre leurs études passent par un CEGEP (Collège d’Enseignement Général et Professionnel).
Dans les CEGEPs deux voies sont proposées :
– La voie technique : elle correspond à des études courtes, professionnalisées et qui débouchent en 3 ans sur le diplôme appelé DEC Technique (Diplôme d’études collégiales).
– La voie pré-universitaire : en 2 ans, qui permet d’obtenir un DEC pré-universitaire. C’est le passage obligé pour ceux qui veulent ensuite poursuivre leurs études à l’Université.
NB : Il existe également des cheminements particuliers, appelés DEC-Bac qui permettent d’obtenir un DEC en 3 ans puis un Baccalauréat (diplôme universitaire au Québec), en 2 ans.
Les Cegeps sont au nombre de 48 dont 5 anglophones. On les retrouve tous sur le site : www.fedecegeps.qc.ca
Le système universitaire :
Les étudiants québécois entrent à l’Université à 19 ans, un an après la majorité des lycéens dans le monde et en particulier des français. Un accord France-Québec permet toutefois aux étudiants français possédant le Baccalauréat français, d’entrer directement à l’Université québécoise, sans devoir passer par un CEGEP.
Cependant il existe des exceptions : certains programmes très sélectifs et exigeants obligent les lycéens français à faire une année préparatoire sur place. C’est le cas de Polytechnique Montréal ou Sciences Politiques à l’Université Laval à Québec.
Les études à l’Université débouchent tout d’abord sur un diplôme appelé Baccalauréat en 3 ans (dans certains cas 4 ans). Il est possible ensuite de préparer un DESS (Diplôme d’études supérieures spécialisées) en 1 an, ou un Master en 2 ans. Le Doctorat quant à lui s’obtient en 4 ans supplémentaires.
Il existe 18 Universités au Québec, dont 3 anglophones (Mc Gill, Concordia et Bishop).
Schéma comparatif des systèmes d’éducation français et québécois :
Sites utiles :
Liste des Universités : www.destinationuniversites.ca/les-universites
Pour trouver une formation ou des études au Québec en lien avec une profession.
Pour comprendre les diplômes de formation professionnelle au Québec.
Pour trouver une formation dans un CEGEP.
L’Office franco-québecois pour la Jeunesse (OFQJ) soutient les projets des 18-35 ans pour se former, travailler ou entreprendre au Québec, lien vers l’OFQJ
Chaque province ou territoire gère lui même son système éducatif.
Il conviendra alors de se renseigner précisément sur les modalités pratiques d’inscription dans les Universités ou Collèges.
Pour intégrer la formation professionnelle secondaire, il faut contacter l’établissement.
En savoir plus : le Service régional d’admission en formation professionnelle (Québec) : lien
Pour intégrer le milieu universitaire, on doit dans certains cas s’inscrire directement auprès de l’Université demandée – comme dans la province du Québec – ou bien passer par une inscription centralisée à l’échelle de la province – comme c’est le cas pour l’Ontario par exemple.
On retrouvera la même chose pour les formations techniques avec des inscriptions centralisées, comme c’est le cas pour les Cegeps du Québec (admissions) ou des inscriptions directement auprès des établissements dans d’autres provinces.
Il convient donc alors de se renseigner sur les modalités pratiques d’inscription propres à chaque établissement en fonction de son environnement.
Les dates de candidature
Elles sont également variables d’un établissement à l’autre. Dans la majorité des cas, la demande d’admission doit être faite avant le 1er février pour une entrée au semestre d’automne et avant le 1er novembre pour une entrée au semestre d’hiver (mais avant le 1er septembre pour certaines Universités québécoises)..
L’ordre des démarches
Il faudra toujours vérifier auprès de l’établissement les procédures à suivre, mais voici d’une manière générale l’ordre des démarches à réaliser :
1) Repérer la formation à laquelle on souhaite s’inscrire,
2) Faire sa demande d’admission auprès de l’établissement ou d’un service centralisé selon le cas,
3) Passer des examens ou des entretiens si cela est exigé par la formation,
4) Recevoir sa lettre d’admission,
5) Confirmer sa candidature et faire sa demande de permis d’études.
La demande de permis d’études
La demande de permis d’études peut se faire en ligne ou en version papier.
Toutes les informations officielles se trouvent sur la page : www.cic.gc.ca
La demande ne peut se faire que si l’étudiant dispose d’une lettre d’admission d’un établissement canadien.
Le candidat devra également démontrer qu’il a les ressources financières suffisantes pour subvenir à ses besoins durant l’intégralité de ses études.
Les candidats pour des études au Québec devront réaliser une étape supplémentaire avant de demander un permis d’étude au Canada : la demande de CAQ (Certificat d’acceptation du Québec) qui intervient avant la demande de permis d’études au Canada.
Le coût des études est variable selon le type d’études que l’on choisit et le lieu où l’on souhaite les faire.
Ainsi une année d’études dans une Université canadienne coûte au minimum 2.700 dollars canadiens. Mais les droits à payer sont plus élevés pour les étudiants internationaux : compter plutôt, en règle générale, de 15.000 à 35.000 dollars.
On constate une nouvelle fois une particularité québécoise : dans les Universités du Québec les étudiants français sont soumis aux mêmes frais d’inscription que les étudiants canadiens, ce qui place les coûts d’inscriptions autour de 10.000 dollars l’année.
A noter qu’il n’y a pas de frais supplémentaires d’inscription pour les étudiants français qui souhaitent étudier dans un Cegep, ils s’acquittent de 300/400 € en moyenne, comme les canadiens.
D’autres Universités hors du Québec peuvent appliquer des tarifs préférentiels pour les étudiants suivant une majorité de cours en français. C’est par exemple le cas de l’Université d’Ottawa où les frais d’inscription sont alors divisés par quatre.
Les étudiants français qui ne partent pas dans le cadre d’un échange universitaire ne toucheront pas de bourses de l’État français.
Seul l’accord franco-québécois leur permettra d’avoir des frais d’inscription moins importants dans les Universités québécoises, et très bas dans les Cegeps.
Il faudra alors rechercher du côté des Universités elles-mêmes et des Fondations auxquelles elles peuvent être rattachées s’il existe des bourses. Chaque site web d’Université contient des pages dédiées aux aides financières. Pour exemple : l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) propose des bourses pour les bacheliers français en fonction de leurs résultats au Baccalauréat. Ces bourses vont jusqu’à 6000$ par année (plus de 16 au Bac).
Une possibilité pour les étudiants en sciences : le programme TASSEP (Trans-Atlantic Science Student Exchange Program). Il concerne les étudiants des établissements d’enseignement supérieur français partenaires du programme (Grenoble Alpes, ESCPE Lyon, Paris Orsay, Paris Sorbonne, Toulouse Paul Sabatier).
Pour les doctorants : la bourse de recherche Mitacs-Globalink Inria accorde des financements pour soutenir leur projet de recherche au Canada.
D’autres bourses doctorales : celles de la Fondation Pierre Elliott Trudeau.
Le gouvernement canadien accorde des bourses aux étudiants étrangers, telles que les bourses Canada Vanier pour les doctorants ou les bourses postdoctorales Banting.
Il est possible de faire une recherche plus générale à l’aide du site : www.scholarshipscanada.com
Le coût de la vie au Canada est globalement un peu plus élevé qu’en France.
Seule exception, l’essence, beaucoup moins chère.
Compter un budget minimum de 1 250 dollars canadiens par mois pour le logement/frais afférents et la nourriture (environ 860 €, taux de change d’octobre 2023).
Des exemples de coûts :
- Transports publics (Pass mensuel) : entre 90 et 140 dollars,
- Connexion internet : entre 50 et 90 dollars/mois,
- Fast-food : entre 8 et 12 dollars,
- Restaurant bon marché : entre 13 et 20 dollars,
- Cinéma : entre 12 et 16 dollars,
- Café : entre 3 et 5 dollars.
Le logement étudiant ne semble pas être un problème au Canada. La plupart des étudiants utilisent les résidences universitaires lors de leurs premières années, puis optent ensuite pour de la colocation.
Les Universités ont toujours un service dédié au logement des étudiants, que ce soit pour des logements sur le campus ou en ville.
Dans le secteur privé les loyers peuvent être très élevés dans certaines villes. Cela peut aller de 900 à 2 000 dollars canadiens par mois en fonction de la ville et du quartier !
La colocation peut être plus intéressante, ainsi que la location d’une chambre chez l’habitant. Compter de 500 à 900 dollars pour cette dernière.
Une des règles principales à suivre est de ne pas louer un logement à distance sans l’avoir visité au préalable.
Pour trouver une location grâce à des journaux : Kijiji – Craig’s list
Il est possible de travailler hors du campus avec le permis d’études à raison de 20 h par semaine maximum (le temps plein est autorisé pendant les congés scolaires).
Il faut toutefois répondre à certains critères comme : être inscrit à temps plein à un programme d’études qualifiant de plus de 6 mois. Voir : www.cic.gc.ca/francais/etudier/travailler-horscampus.asp
Certains emplois sur le campus sont également possibles et chaque Université a sa propre politique de recrutement.
Pour faire un stage ou chercher une expérience de travail ou d’entrepreneuriat au Québec, il est possible de contacter l’Office franco-québecois pour la jeunesse (OFQJ) qui s’adresse en particulier aux 18-35 ans. Lien vers l’OFQJ : www.ofqj.org
Informations sur le site de l’Assurance maladie : Amelie (rubrique : « Droits et démarches selon votre situation » – puis : « Europe, international »).
Il existe de nombreux programmes de cours de langues à travers le Canada pour se perfectionner en anglais notamment.
Trouver les programmes accrédités sur le site de Langues Canada : https://languagescanada.ca/fr
Services d’immigration canadiens : www.canada.ca/fr
L’Ambassade du Canada en France : www.canadainternational.gc.ca
L’Ambassade de France au Canada : https://ca.ambafrance.org
Les études au Canada : www.educanada.ca – www.studyincanada.com