Les chantiers de jeunes internationaux, ou chantiers de travail regroupent chaque fois 10 à 20 bénévoles autour d’un projet d’utilité publique pour une durée de 2 à 4 semaines généralement. C’est une expérience de travail, mais aussi de loisirs et de vie collective. Des expériences de rencontre et d’ouverture à d’autres cultures.
Accessibles à tous, même à des jeunes mineurs, les chantiers ne nécessitent pas de compétences particulières mais une forte motivation.
Il s’agit bien d’une action bénévole et non de volontariat : les participants ne sont ni rémunérés ni indemnisés et participent financièrement aux frais de nourriture et aux frais de transport.
Pour qui ?
Les chantiers internationaux sont ouverts à tous, sans condition de diplôme ou de compétences spécifiques.
Bien que la majorité des chantiers nécessitent d’être majeur, certains sont ouverts aux mineurs. Ce sont les chantiers dits « ados ». En France, il est possible de participer à un chantier dès l’âge de 14, mais dans la large majorité des pays ces expériences sont possibles à partir de l’âge de 16 ans. A partir de 17ans, il est possible de participer à un chantier adulte avec une autorisation parentale.
Quelles missions ?
Les missions sont très variées : protection des animaux ou de l’environnement, agriculture, rénovation, reconstruction, archéologie, restauration, animation auprès d’enfants, de jeunes ou de personnes handicapées, organisation d’événements culturels, cours de langue…
Rythme :
En général, il faut compter 30 à 35h de travail par semaine pour un chantier adulte. Pour les mineurs, le temps de travail n’excède pas 25h hebdomadaire. Des temps de loisirs sont proposés. A côté il y a également toute la vie collective à organiser en groupe : organisation du temps de travail, des repas, gestion financière…
Comment ?
En France, les projets de chantiers sont organisés par les associations, en partenariat avec des collectivités ou des associations locales mobilisées pour faire vivre leur territoire.
En France, mais encore plus à l’international, les associations sont très nombreuses. Or certaines peuvent être peu fiables. Vérifier le sérieux de l’association avant de s’engager et de verser de l’argent, est indispensable. Les agréments des associations sont délivrés par les Ministères.
Le plus simple est de se rendre sur le site du collectif d’association Cotravaux, un réseau d’associations nationales représentant plus de 300 associations ou structures locales et régionales.