Pays multiculturel par excellence, partagé en 3 régions linguistiques (néerlandais, français, allemand), la Belgique attire de nombreux étudiants français dépassant largement la zone frontalière car la barrière linguistique n’existe pas dans le sud francophone du pays (Wallonie et Bruxelles qui est bilingue).
Filières intéressantes dans le pays
Ce sont particulièrement les filières paramédicales et artistiques (dont la bande dessinée) qui sont prisées par les étudiants étrangers car elles sont de qualité reconnue. En Belgique, une attention particulière est portée à la pédagogie et aux méthodes d’apprentissage. Ainsi à l’université, des dispositifs sont prévus pour faciliter l’intégration, permettre la prévention et la remédiation dans le cas de difficultés.
Tout en bas de cette page, vous accéderez à des descriptifs des études en Belgique par filière d’études : santé, paramédical, social, arts, architecture …
Présentation de l’ARES pour comprendre l’organisation des études en Belgique :
Dans la Communauté française
L’ARES -Académie de recherche sur l’enseignement supérieur- réunit tous les établissements de la Communauté française.
Source : SIEP (service d’information sur les études et les professions)
Il existe des études de type court –professionnalisées dès l’entrée dans le 1er cycle– et des études de type long –envisagées pour poursuivre au-delà.
L’Université –par nature académique– n’offre que des cursus de type long.
Les études universitaires sont organisées en trois cycles : Bachelier (correspondant à la Licence en France), Master et Doctorat (PhD). Le Bachelier sanctionne une formation de base en 3 ans (180 ECTS) ou parfois 4 ans (Infirmier-ère de soins généraux, sage-femme), tandis qu’au 2ème cycle, le Master s’étend sur 1 ou 2 années. On parle alors de Master 60 ou 120, en fonction du nombre d’ECTS correspondants.
Lorsque le Bachelier sert de palier vers un Master, on parle alors d’un bachelier (ou d’un cycle) de transition.
Au total, 26 spécialités sont recensées et catégorisées en 4 secteurs : Sciences humaines et sociales, Santé, Sciences et techniques, Art.
Si l’admission en 1ère année de Bachelier n’est généralement pas sélective, cela va de pair avec un taux de réussite à la fin de cette 1ère année avoisinant les 40% – 50% selon les filières. La réussite de l’année est conditionnée par l’obtention de la moyenne (10/20) et la possibilité de s’inscrire ou de poursuivre ses études dans l’enseignement supérieur est également soumise à des conditions de réussite de l’étudiant au cours de son parcours. Cela constitue les règles de finançabilité illustrées ci-dessous.
Les études de 3ème cycle comprennent d’une part la formation doctorale – qui conduit à l’obtention d’un certificat de formation à la recherche – et d’autre part les travaux relatifs à la préparation d’une thèse de doctorat qui mènent au grade de Docteur après soutenance de la thèse.
Soulignons que l’apprentissage par la voie de l’alternance est très peu développée dans l’enseignement supérieur.
Remarque : il existe des cursus enseignés en anglais. Pour les trouver : lien vers la page (« Find a study Programme » puis « Programme language » : choisir « EN »).
En Belgique flamande néerlandophone :
Les formations de Bachelor en 3 ans sont à orientation professionnelle dans les Écoles supérieures et à orientation académique à l’Université.
Les études de Master se préparent en 1 ou 2 ans après un Bachelor académique, le Doctorat ensuite en 2 ans minimum. Ces études sont proposées à l’Université.
Les cursus proposés en français sont rares, bien plus nombreux en anglais.
Pour connaître les études en Belgique flamande néerlandophone : www.ond.vlaanderen.be/hogeronderwijs
Un site d’information pour l’enseignement supérieur belge flamand : www.studyinflanders.be qui contient deux bases de données, l’une pour la recherche de programmes d’études, l’autre pour chercher des établissements d’enseignement supérieur.
Une Agence qui informe sur l’accréditation et la qualité des programmes d’études en Flandres : http://nvao.com/
En Communauté française, on distingue :
– Les Hautes écoles : elles préparent à des cursus de type court ou long dans des secteurs appliqués : paramédical, art, tertiaire et économie, pédagogie, social et technique. Elles sont tournées vers l’acquisition de compétences professionnelles et transversales.
– Les Écoles supérieures d’art (ESA) : ces 16 Écoles reconnues jouissent d’une excellente réputation au-delà des frontières du pays. On y entre sur concours d’admission.
Les cursus proposés sont de type court et long, alliant théorie et pratique dans le domaine des beaux arts, des arts plastiques, de la musique, du théâtre, des arts du spectacle et des techniques de diffusion de la communication.
– Six universités viennent compléter l’offre de formation en Communauté française : ULg, UCL, ULB, UMons, U-Namur, USL-B. Les facultés de médecine ou de sciences vétérinaires y sont rattachées ainsi que celles d’architecture ou d’ingénieur civil.
En savoir plus : > sur les études d’architecte – > sur les études d’ingénieur civil
– Une centaine d’établissements de promotion sociale (formation continue) viennent compléter l’offre de formation de l’enseignement supérieur avec des horaires décalés pour les adultes, souvent compatibles avec une activité professionnelle (soir et/samedi). L’enseignement est souvent organisé en modules capitalisés au fur et à mesure. En plus de Bacheliers et de masters, on trouve également la possibilité de préparer des Brevets d’enseignement supérieur (BES) en 2 ans. Les conditions d’accès à la promotion sociale sont souvent plus souples que dans l’enseignement classique de plein exercice mais il y a parfois une condition minimum d’âge pour pouvoir être diplômé.
Frais d’inscription : droit d’inscription forfaitaire de base (27€) + 0.39€/période de cours (max 800 périodes) + frais administratifs
Consulter l’offre en promotion sociale : lien
Pour connaître les établissements et les formations de l’enseignement belge :
www.studyinbelgium.be
En Belgique francophone :
www.mesetudes.be – www.enseignement.be – https://formations.siep.be
Un préalable à l’inscription : la reconnaissance du diplôme de fin d’études secondaires
En Belgique, les titulaires d’un diplôme de fin d’enseignement secondaire supérieur belge (CESS en Wallonie ou Diploma van secundair onderwijs ou Abschlusszeugnis der Oberstufe des Sekundarunterrichts en Flandres) ont accès de plein droit à l’enseignement supérieur. Les citoyens européens qui ont obtenu un certificat étranger de fin d’enseignement secondaire, doivent obligatoirement en demander l’équivalence officielle auprès du Service des équivalences, pour avoir accès à l’enseignement supérieur belge, et ceci avant le 15 juillet : www.equivalences.cfwb.be
Cette procédure est distincte de l’inscription auprès des établissements et elle s’effectue en parallèle ; il ne s’agit pas d’une procédure de sélection mais d’une démarche administrative qui comporte des frais : 200 € à la rentrée 2024.
Les citoyens européens sont soumis aux mêmes règles d’inscription que les étudiants belges, hormis pour certaines filières contingentées (cf : plus loin).
Trois cas peuvent se présenter :
1– l’accès est libre,
2– l’accès est limité pour les non-résidents belges,
3– l’accès est lié à une sélection : filières d’ingénieur ou à vocation artistique.
- Procédure pour les filières en accès libre : contacter directement les établissements pour s’inscrire. C’est le cas de la plupart des filières en Hautes écoles et à l’université. Il faut procéder à la demande d’équivalence puis se rapprocher de l’établissement -souvent lors des portes ouvertes- pour solliciter une inscription.
- Procédure pour les filières à accès limité pour les “non-résidents” (filières contingentées) :
Le gouvernement belge a instauré des quotas pour les nouveaux inscrits : chaque établissement limite à 30 % de l’effectif total, le nombre d’étudiants de première année “non-résidents” (15% en médecine et dentisterie, 20% en sciences vétérinaires). Est considéré comme “non-résident” une personne non-belge qui n’a pas sa résidence principale en Belgique depuis au moins trois ans ou qui n’y travaille pas depuis au moins 15 mois. Les cursus contingentés concernés par ce décret sont : la kinésithérapie, la médecine, l’odontologie (dentisterie), la médecine vétérinaire, l’orthophonie (logopédie), l’audiologie.
Dans ce cas, la procédure est la suivante :
– avant le 15 juillet : demande d’équivalence du baccalauréat français,
(cf. détails sur www.equivalences.cfwb.be)
– pour la médecine et la dentisterie, inscription en ligne au concours d’entrée qui se déroule en août.
– pour les autres filières contingentées, l’étudiant doit déposer sa demande d’inscription dans l’établissement choisi pour la formation concernée par le contingentement. Il ne peut déposer son dossier que pendant les trois jours définis fin août (pour info : 20, 21 ou 22 août en 2024). La plupart des établissements donnent la possibilité d’un dépôt en ligne. L’étudiant ne peut présenter sa candidature qu’auprès d’un seul établissement et pour un seul cursus parmi les filières faisant appel au tirage au sort (mais peut passer le concours de médecine ou dentisterie en plus).
Le dossier comporte au moins :
-> la preuve écrite de demande d’équivalence du baccalauréat français ou l’attestation d’équivalence,
-> la preuve du paiement des frais de demande d’équivalence du baccalauréat,
-> une copie certifiée conforme du document d’obtention du baccalauréat,
-> ainsi que tout autre document à compléter qui est fourni par l’établissement sollicité.
Tout dossier incomplet ou non conforme (oubli de signature par exemple) est écarté même s’il a été tiré au sort. Il en va de même si l’étudiant(e) a déposé plusieurs dossiers dans différents établissements alors que cela n’était pas autorisé.
– dans les premiers jours de septembre : tirage au sort des étudiants non résidents pour l’admission – pour 30 % des capacités d’accueil (20% en filière vétérinaire) -. En médecine et dentisterie, il ne s’agit pas d’un tirage au sort mais d’un concours d’entrée qui limite l’accès en 1ère année aux 15% des non-résidents l’ayant le mieux réussi. Attention : en sciences vétérinaires, comme le programme d’études prévoit un examen à capacité limitée en fin de 1ère année, ce quota s’applique de nouveau à la fin de la 1ère année, après la parution des résultats à l’examen, l’objectif étant de ne former que 20% maximum d’étudiants non-résidents par année.
Pour les admis : confirmation de l’inscription auprès de l’établissement d’accueil. - Procédure pour les filières sélectives d’ingénieur civil ou à vocation artistique :
Un examen d’entrée est organisé pour l’accès à ces filières d’études. Il convient de bien s’y préparer pour le réussir. Le mieux étant de consulter le site de l’établissement et de se rendre aux journées portes ouvertes organisées.
Pour ce qui est des établissements artistiques, les contacter directement.
L’harmonisation européenne des cursus facilite la comparaison des diplômes français et belges. Cependant, la reconnaissance ne s‘applique pas automatiquement, chaque établissement examine le cursus suivi avant de rendre sa décision d’accepter ou de refuser la demande d’admission au niveau d’études requis. Cette décision s’appuie sur les unités d’enseignement déjà suivies et validées. Ce n’est donc pas strictement le nombre d’ECTS validé qui intervient ni le titre du diplôme acquis mais le contenu des enseignements validés.
Remarque : la demande d’admission en Master n’exige pas de faire une demande d’équivalence auprès du service des équivalences (procédure décrite ci-dessus). Cette fois, la validation du diplôme du 1er cycle (Licence en France) est étudiée directement par l’université ciblée.
Universités : 835 € (*374 €)
Hautes écoles et Écoles supérieures d’art : pour les Bacheliers de type court : 175,01 € par an (*64,01 €) mais 227,24 € (*116,23 €) la troisième année. Pour les cursus de type long, 350,03 € (*239,02 €) mais 454,47 € (*343,47 €) la dernière année d’un cycle.
La préparation d’une AESS ou du CAPAES (diplômes pour enseigner) : 70,57 €
A ces frais peuvent s’ajouter : un droit d’inscription (DIC – entre 350 et 1200 € environ) ou des droits administratifs complémentaires (DAC) selon les biens et les services fournis aux étudiants.
Les étrangers hors UE sont tenus de régler des droits d’inscription complémentaires spécifiques (DIS) pouvant aller jusqu’à 12.525 € annuels.
*pour les étudiants non-boursiers à revenus modestes
Pour les filières qui permettent de percevoir une bourse sur critères sociaux dépendant du ministère de l’Education nationale (MENESRI), la demande reste applicable et un dossier social étudiant (DSE) peut être déposé auprès du CROUS. La plupart du temps, cela ne concerne pas les filières paramédicales, culturelles et artistiques (dont l’architecture) ou agricoles (sciences vétérinaires inclues) dont les bourses dépendent des Régions ou d’autres ministères. La plupart des étudiants français allant se former en Belgique sont concernés par ces filières et ne perçoivent pas d’aides financières. Il faut y réfléchir avant de poser sa candidature. Quelques exceptions existent, dans ce cas, l’établissement belge est en capacité de vous informer via son site web.
Coté belge, les aides consistent en réduction de frais d’inscription et en prêts d’études. Chaque Communauté de Belgique adopte un type d’aide financière. Les citoyens européens peuvent bénéficier d’un tel soutien conformément aux règles communautaires s’ils en présentent les conditions. En cas de difficulté, le Service social de l’Université tente d’aider les étudiants et leur famille à trouver une solution alternative. Certains étudiants travaillent et diminuent leur charge d’étude ou suivent un enseignement en promotion sociale (cours du soir ou le week-end).
www.allocations-etudes.cfwb.be
Le site web de la Coopération au développement dresse une liste des instances qui proposent des bourses.
Le coût de la vie est comparable à celui que l’on connaît en France. Bruxelles est réputée comme une ville plus chère que les autres villes belges mais néanmoins plus accessible que beaucoup d’autres capitales européennes.
Estimation du budget annuel d’un étudiant en Belgique
Source : Inforjeunes
En moyenne et selon les personnes, mieux vaut prévoir un budget annuel entre 8000 et 12000€.
La location d’une chambre en ville communément appelée “kot” est la solution la plus courante ainsi que la colocation. Pour être bien conseillé, mieux vaut s’adresser aux secrétariats et services sociaux des Écoles et Universités ou aux “services kots” des Centres Infor Jeunes. Le mieux est de se rendre sur place évidemment.
Pour la location d’une chambre, compter de 180 € (chambre double partagée) à 320 € (studio duplex), mais un peu plus à Bruxelles.
On peut aussi consulter les petites annonces du site 2ememain.be (équivalent du « Bon coin »).
A titre temporaire et sans garantie : le couchsurfing
Sur place, on trouve souvent des affichettes que les propriétaires placent en évidence en mentionnant des chambres à louer ou à vendre. Il est aussi possible de passer par les services d’un agent immobilier.
Sites utiles pour trouver un logement :
Les Centres InforJeunes – Les points d’accueil jeunesse du CIDJ – Les Auberges de jeunesse en Flandres – Des logements pour étudiants en Flandres.
Les étudiants bénéficient d’un quota de 475 h de travail annuelles avec une réduction des cotisations sociales (cela équivaut environ à 50 jours). Pour plus d’information à ce sujet, se reporter à la page “jobs en Belgique”.
Le site du réseau européen pour l’emploi EURES pour la Belgique informe sur les possibilités d’emploi et d’installation en Belgique.
Pôle emploi international
Pour le travail en Flandres : http://vouseteslesbienvenus.eu/home
Federgon Interim regroupe plusieurs agences.
Jobat propose une rubrique sur le travail étudiant.
Le Forem est l’Agence pour l’emploi en Wallonie. Actiris le site pour Bruxelles.
Le site belge pour l’emploi Monster
Le site d’emploi de la communauté française
Un site reprenant des informations concrètes sur l’emploi en Belgique francophone.
Un site d’offres d’emploi très fourni et actualisé : https://be.jobsora.com
On trouve aussi des informations ou offres de jobs dans les sites de la rubrique « Logement » (ci-avant).
En cas d’arrivée en Belgique pour des études, on peut trouver les informations concernant la couverture sociale sur : www.ameli.fr
Les étudiants en contrat d’occupation (travail étudiant) peuvent bénéficier d’une couverture santé. Leur employeur doit les assurer contre les risques d’accident.
En savoir plus : la sécurité sociale en Belgique.
En Wallonie et de façon majoritaire à Bruxelles qui est une commune bilingue, la langue utilisée est le français.
En Flandres (nord du pays), on parle le flamand que l’on associe au néerlandais.
Il y a plusieurs façons d’apprendre le néerlandais en France
– On peut suivre des cours de néerlandais à l’Université :
Université de Lille – Centre de langues de l’Université de Lille
https://clil.univ-lille.fr
Université Paris Sorbonne (Paris 4) – UFR Études germaniques
Courriel : etudes-germaniques@paris-sorbonne.fr
www.paris-sorbonne.fr/fr/
– A Paris, le Nouveau Centre Néerlandais (NCL) a remplacé l’Institut néerlandais et propose des cours.
– Voir aussi : www.learndutch.org
En Flandres belges :
Les établissements d’enseignement supérieur de Belgique néerlandophone proposent des cours de néerlandais avant l’entrée dans leurs cursus. Contacter directement les établissements.
Les diplômes de langue néerlandaise
Le Nouveau Centre Néerlandais organise les examens du Certificat de néerlandais langue étrangère : Certificaat Nederlands als Vreemde Taal (CNAVT)
La Belgique dispose d’une offre de formations à distance diversifiée, distincte selon la langue d’enseignement.
- Pour les francophones, environ 500 modules de cours en ligne dans des domaines diversifiés sont proposés : lien vers le portail de e-learning
Pour les enfants malades, une association leur vient en aide pour soutenir la scolarisation : ClassContact
- Pour les néerlandophones : l’université ouverte Open Universiteit (site en néerlandais et en anglais)
Open Universiteit a un centre d’études à Bruxelles à la Vrije Universiteit Brussel (VUB).
Pour les enfants malades : Bednet
Ambassade de Belgique : www.diplomatie.be/paris
Ambassade de France : www.ambafrance-be.org
Le Portail européen de la jeunesse
Eurodesk : www.eurodesk-France.org
Le Portail Europass
Enseignement francophone : www.enseignement.be
www.studyinbelgium.be
Service d’Information sur les études et les professions (SIEP) : www.siep.be
Fédération des étudiant(e)s francophones : www.fef.be
Infor jeunes : https://inforjeunes.be
Infotreff : www.jugendinfo.be
Main student services at national level : www.vvs.ac
Centre d’information et documentation pour jeunes : www.cidj.be
Conseil de la jeunesse flamande : https://vlaamsejeugdraad.be/en